vendredi 19 décembre 2014
mardi 16 décembre 2014
Dans la maison de …
Dans la maison de Lydie
Il y a des souris.
Dans la maison de Sarah,
Il y a des rats.
Dans la maison de Tom,
Il y a des gommes.
Dans la maison de Sébastien,
Il y a des chiens.
Le soleil
Le soleil, c’est une boule de feuLe soleil, c’est mon ami
Le soleil, c’est la joie
Le soleil, c’est le sourire de la vie
Le soleil, c’est la plage
Le soleil, c’est les vacances
Le printemps
Un petit œil jaune,tout jaune
- c’est la primevère
la première.
Un petit œil blanc,
très franc
- c’est la pâquerette
mignonnette.
Un petit œil bleu,
malicieux
- c’est le myosotis
tout fleuri.
Un œil de satin,
quel malin
- c’est la violette
qui me guette.
Claude ROY
Un panier.
Qu’y a-t-il dans le panier ?- De la paille.
Qu’y a-t-il dans la paille ?
- Une poule.
Qu’y a-t-il sous la poule ?
- Un oeuf.
Qu’y a-t-il dans l’oeuf ?
- Le blanc.
Qu’y a-t-il dans le blanc ?
- Le jaune.
Qu’y a-t-il dans le jaune ?
- Une aiguille.
Qu’y a-t-il dans l’aiguille ?
- Un trou.
Qu’y a-t-il dans le trou ?
- Une grosse bête qui court après toi.
Georges JAN
Bonjour dimanche
Bonjour, dimanche !
Disent les branches.
Bonjour, soleil !
Murmurent les abeilles.
Bonjour , coteau !
Gazouillent les oiseaux.
Bonjour, chemin !
S’exclament les lapins
Toi, qu’attends-tu, petit enfant,
Pour crier bonjour à maman ?
Maurice CAREME
Fatras
Quand la vie est un collier…
chaque jour est une perle
Quand la vie est une cage…
chaque jour est une larme
Quand la vie est une forêt…
chaque jour est un arbre
Quand la vie est un arbre…
chaque jour est une branche
Quand la vie est un branche…
chaque jour est une feuille
Jacques PREVERT
La réunion de famille
Ma tante Agathe
Vient des Carpates
A quatre pattes
Mon oncle André
Vient de Niamey
A cloche-pied
Ma nièce Ada
Vient de Java
A petit pas
Mon neveu Jean
Vient d’Abidjan
Clopin-clopant
Mon frère Tchou
Vient de Moscou
Sur les genoux
Ma sœur Loulou
Vient de Padoue
A pas de loup
Grand-Père Ursule
Vient d’Ashtabule
Sur les rotules
Grand-Père Armand
Vient de Ceylan
En sautillant
Oncle Firmin
Vient de Pékin
Sur les deux mains
Mais tante Henriette
Vient à la fête
En bicyclette
Jacques CHARPENTREAU
J'écris
J'écris des mots bizarres
J'écris des longues histoires
J'écris juste pour rire
Des choses qui ne veulent rien dire.
Ecrire c'est jouer
J'écris le soleil
J'écris les étoiles
J'invente des merveilles
Et des bateaux à voiles.
Ecrire c'est rêver
J'écris pour toi
J'écris pour moi
J'écris pour ceux qui liront
Et pour ceux qui ne liront pas.
Ecrire c'est aimer
J'écris pour ceux d'ici
Ou pour ceux qui sont loin
Pour les gens d'aujourd'hui
Et pour ceux de demain.
Ecrire c'est vivre.
Geneviève Rousseau
Ca n'existe pas
Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Une fourmi parlant français
Parlant latin ou javanais
Ça n’existe pas, ça n’existe pas
Et pourquoi pas ?
Robert DESNOS
En cadence
Tout est gâché
Tout est perdu
Tout est gagné
Tout est foutu
Tout est en tout
et tout et tout
Tout est à vous
Tout est à nous
Tout est à tous
Tout est à tout
Tout est en tout
et tout et tout
Philippe SOUPAULT
Petite fille
- Petite fille, as-tu mangé ?
- Oui, maman, tout le pain perdu.
- Petite fille, as-tu bien bu ?
- Oui, maman, tout le bol de thé.
- Petite fille, et ton devoir ?
- Je viens de le faire au brouillon.
- Petite fille, et ta leçon ?
- Je la sais depuis hier au soir.
- Petite fille, et ta poupée ?
- Maman, j’ai dû la corriger.
Elle n’a rien voulu manger,
Puis elle n’a rien voulu boire,
Elle n’a pas fait son devoir.
Quant à réciter sa leçon,
Elle est plus muette qu’un poisson.
Maurice CAREME
Bientôt
Bientôt je n’aurai plus de voix
Disait le voiturier
Bientôt je n’aurai plus de chats
Disait le châtaignier
Bientôt je n’aurai plus de rats
Disait le râtelier
Bientôt je n’aurai plus de poux
Disait le poulailler
Regardez ! je n’ai plus de rampe
Disait le rempailleur
Mais tous ceux qui ne disaient rien
Tous ceux-là n’en pensaient pas moins.
Luc BERIMONT
La trompe de l'éléphant
La trompe de l'éléphant
De Alain Bosquet
La trompe de l'éléphant
c'est pour ramasser les pistaches
pas besoin de se baisser.
Le cou de la girafe
c'est pour brouter les astres
pas besoin de voler.
La peau du caméléon
verte, bleue, mauve, blanche
selon sa volonté pas besoin de fuir.
La carapace de la tortue,
c'est pour dormir à l'intérieur
même l'hiver :
pas besoin de maison.
Le poème du poète
c'est pour dire cela
et mille et mille et mille autres choses :
pas besoin de comprendre.
De Alain Bosquet
La trompe de l'éléphant
c'est pour ramasser les pistaches
pas besoin de se baisser.
Le cou de la girafe
c'est pour brouter les astres
pas besoin de voler.
La peau du caméléon
verte, bleue, mauve, blanche
selon sa volonté pas besoin de fuir.
La carapace de la tortue,
c'est pour dormir à l'intérieur
même l'hiver :
pas besoin de maison.
Le poème du poète
c'est pour dire cela
et mille et mille et mille autres choses :
pas besoin de comprendre.
Avez-vous vu ?
Avez-vous vu ?
De Maurice Carême
Avez-vous vu le dromadaire
Dont les pieds ne touchent pas terre ?
Avez vous vu le léopard
Qui aime loger dans les gares ?
Avez vous vu le vieux lion
Qui joue si bien du violon ?
Avez-vous vu le kangourou
Qui chante et n’a jamais le sou ?
Avez-vous vu l’hippopotame
Qui minaude comme une femme ?
Avez-vous vu le perroquet
Lançant très haut son bilboquet ?
Avez-vous vu la poule au pot
Voler en rassemblant ses os ?
Mais moi, m’avez-vous bien vu ,moi,
Que personne jamais ne croit ?
De Maurice Carême
Avez-vous vu le dromadaire
Dont les pieds ne touchent pas terre ?
Avez vous vu le léopard
Qui aime loger dans les gares ?
Avez vous vu le vieux lion
Qui joue si bien du violon ?
Avez-vous vu le kangourou
Qui chante et n’a jamais le sou ?
Avez-vous vu l’hippopotame
Qui minaude comme une femme ?
Avez-vous vu le perroquet
Lançant très haut son bilboquet ?
Avez-vous vu la poule au pot
Voler en rassemblant ses os ?
Mais moi, m’avez-vous bien vu ,moi,
Que personne jamais ne croit ?
lundi 15 décembre 2014
jeudi 23 octobre 2014
Les Rita Mitsouko Les Histoires D'Amour
Valérie s'ennuyait
Dans les bras de Nicolas
Mais Nicolas, celui-là
Ne le savait pas
Isabelle a attendu, attendu
Mais Patrick n'est jamais reparu
Les histoires d'A
Les histoires d'amour
Les histoires d'amour finissent mal
Les histoires d'amour finissent mal en général
Michel aimait Gérard
Et Gérard le lui rendait si bien
Qu'à la fin ça ne rendait rien
Evelyne toute sa vie attendit
Que le monsieur en gris lui sourit
Gilbert partit en voyage
Juste au moment de son mariage
Hector est mort en faisant une fugue
Il allait retrouver Gertrude
Simone et Tom s'engueulaient
Dès que vingt et une heures sonnaient
Les histoires d'amour finissent mal en général
Les histoires d'amour finissent mal en général
Les histoires d'amour finissent mal en général
Les histoires d'amour finissent mal en général
mardi 7 octobre 2014
nicolas peyrac il y avait les arbres
Artist:
Nicolas Peyrac. Album: Jumbo (1976)
Nicolas Peyrac. Album: Jumbo (1976)
Il y avait des arbres (Les arbres déracinés
La la la la
la la
La la la la la la la la la
La la la la la la
La la la la la la la la la
J'ai beau crier que je t'aime au vent qui vient du Nord
Il n'entend plus
J'ai beau écrire que je t'aime sur les jetées des ports
Peine perdue
Dans les jardins les enfants s'amusent comme avant
Tout comme avant
Moi je n'entends que le vent qui m'apporte ta voix
Quand tu chantais
La la la la la laLa la la la la la la la la
La la la la la la
La la la la la la la la la
J'ai beau me dire que tu m'aimes et que tu reviendras
Je n'y crois plus
J'ai beau sourire quand même à d'autres filles que toi
Je ne sais plus
Si c'est leurs corps qui m'attire ou un reste de toi
Si peu de toi
Moi je n'entends que le vent qui m'apporte ta voix
Quand tu chantais
La la la la la la
La la la la la la la la la
La la la la la la
La la la la la la la la la
Et du miroir à la chaise en passant par le lit
Filent les heures
De la cuisine au salon le monde est trop petit
Revient la peur
Quand les amours se dénouent ne reste que du vent
Un peu de vent
Ce vent du Nord qui m'apporte ta voix irréelle
Quand tu chantais
Il y avait des arbresla la
La la la la la la la la la
La la la la la la
La la la la la la la la la
J'ai beau crier que je t'aime au vent qui vient du Nord
Il n'entend plus
J'ai beau écrire que je t'aime sur les jetées des ports
Peine perdue
Dans les jardins les enfants s'amusent comme avant
Tout comme avant
Moi je n'entends que le vent qui m'apporte ta voix
Quand tu chantais
La la la la la laLa la la la la la la la la
La la la la la la
La la la la la la la la la
J'ai beau me dire que tu m'aimes et que tu reviendras
Je n'y crois plus
J'ai beau sourire quand même à d'autres filles que toi
Je ne sais plus
Si c'est leurs corps qui m'attire ou un reste de toi
Si peu de toi
Moi je n'entends que le vent qui m'apporte ta voix
Quand tu chantais
La la la la la la
La la la la la la la la la
La la la la la la
La la la la la la la la la
Et du miroir à la chaise en passant par le lit
Filent les heures
De la cuisine au salon le monde est trop petit
Revient la peur
Quand les amours se dénouent ne reste que du vent
Un peu de vent
Ce vent du Nord qui m'apporte ta voix irréelle
Quand tu chantais
Mais les arbres sont déracinés
Pourquoi les vagues
Des océans ont-elles changé ?
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