mardi 31 mai 2011

Les Enfoirés 2007 - « Aimer à perdre la raison » + sous-titres


Paroles: Louis Aragon
Musique: Jean Ferrat
La chanson est extraite du poème de Louis Aragon « La croix pour l’ombre », provenant du recueil de poèmes « Chants du Medjnoûn ». C'est un poème évoquant l'amour dans tous ses états et l'espoir qu'il apporte dans la vie, face à la misère et à la tristesse.


La Croix pour L’ombreAragon 1964 -Le Fou d’Elsa
Les gens heureux n’ont pas d’histoire
C’est du moins ce que l’on prétend
Le blé que l’on jette au blutoir
Les boeufs qu’on mène à l’abattoir
Ne peuvent pas en dire autant
Les gens heureux n’ont pas d’histoire

C’est le bonheur des meurtriers
Que les morts jamais ne dérangent
Il y a fort à parier
Qu’ on ne les entend pas crier
Ils dorment en riant aux anges
C’est le bonheur des meurtriers

Amour est bonheur d’autre sorte
Il tremble l’hiver et l’été
Toujours la main dans une porte
Le coeur comme une feuille morte
Et les lèvres ensanglantées
Amour est bonheur d’autre sorte

Aimer à perdre la raison
Aimer à n’en savoir que dire
A n’avoir que toi d’horizon
Et ne connaître de saison
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison

Ah c’est toujours toi que l’on blesse
C’est toujours ton miroir brisé
Mon pauvre bonheur ma faiblesse
Toi qu’on insulte et qu’on délaisse
Dans toute chair martyrisée
Ah c’est toujours toi que l’on blesse

La faim la fatigue et le froid
Toutes les misères du monde
C’est par mon amour que j’y crois
En elle je porte ma croix
Et de leur nuit ma nuit se fonde
La faim la fatigue et le froid

Vaya con dios - Quand elle rit aux éclats


YouTube - Vaya con dios - Quand elle rit aux éclats

Elle se déhanche, s'avance, se penche
Rousse, provocante, elle te mate, elle te vampe !
Toi, tu sais déjà qu'il n'y aura plus qu'elle,
Son corps, sa voix qui t'ensorcellent.
Tu ne vois pas qu'elle t'épie, qu'elle te guette
Quand, avec d'autres, elle rit aux éclats.

Fatale, elle se pâme, t'alarme, te désarme,
S'appuie sur ton épaule, s'accroche à tes paroles.
Toi, tu crois déjà qu'elle chancelle et chavire
Quand, alanguie, elle frémit et soupire.
Tu ne comprends pas qu'elle est de celles qui charment
Avec leur corps, et sans leur âme.

Elle se déhanche, s'avance, se penche.
Frivole, elle papillonne, se pose et puis s'envole.
Toi, tu sens déjà ton coeur qui se lézarde ;
Tu donnerais tout pour qu'elle s'attarde !
Tu n'imagines pas qu'elle l'épie, qu'elle le guette
Quand, avec toi, elle rit aux éclats.

Toi, tu ne vois pas le piège
Qui f'ra voler ton coeur en éclats.

jeudi 5 mai 2011

"Je veux" Zaz

« Zaz, de son vrai nom Isabelle Geffroy, née le 1er mai 1980 à Tours (Indre-et-Loire) en France, est une chanteuse française, mêlant les styles jazzy, variété française, soul et acoustique. Elle est l'interprète du titre Je veux, issu de son premier album sorti le 10 mai 2010. »

Kerredine Soltani lui écrit le texte de cette chanson de jazz manouche qui évoque le mépris de la société de consommation .

« En novembre 2010, le premier album de Zaz est certifié double platine et elle se voit décerner le prix "Chanson Révélation" par l’Académie Charles-Cros. De plus, Zaz remporte l’European Border Breaker Awards, qui la désigne comme l’artiste française s'étant le plus illustrée à l’international en 2010.
En décembre 2010, selon Concert Live, les concerts de Zaz sont les plus recherchés en France. Selon l'enquête L'Internaute, Zaz est la première chanteuse préférée des Français dans le classement 2010.
En janvier 2011, le premier album de Zaz s'est écoulé à 500 000 exemplaires dans près de 20 pays et est devenu disque de diamant. Le 7 janvier 2011 lors de l'émission La chanson de l'année sur TF1, la chanson Je veux a été élue chanson préférée des français en 2010. »
Source : Wikipédia




Donnez moi une suite au Ritz, je n'en veux pas !
Des bijoux de chez CHANEL, je n'en veux pas !
Donnez moi une limousine, j'en ferais quoi ? papalapapapala
Offrez moi du personnel, j'en ferais quoi ?
Un manoir a Neufchatel, ce n'est pas pour moi.
Offrez moi la Tour Eiffel, j'en ferais quoi ? papalapapapala

Refrain:
Je Veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, ce n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur, moi j'veux crever la main sur le coeur papalapapapala
allons ensemble, découvrir ma liberté, oubliez donc tous vos clichés, bienvenue dans ma réalité. 

J'en ai marre de vos bonnes manières, c'est trop pour moi !
Moi je mange avec les mains et j'suis comme ça !
J'parle fort et je suis franche, excusez moi !
Finie l'hypocrisie moi j'me casse de là !
J'en ai marre des langues de bois !
Regardez moi, toute manière j'vous en veux pas et j'suis comme çaaaaaaa (j'suis comme çaaa) papalapapapala

Refain x3:
Je Veux d'l'amour, d'la joie, de la bonne humeur, ce n'est pas votre argent qui f'ra mon bonheur, moi j'veux crever la main sur le coeur papalapapapala Allons ensemble découvrir ma liberté, oubliez donc tous vos clichés, bienvenue dans ma réalité !



mardi 3 mai 2011

Action francophone!: L'impératif II

Action francophone!: L'impératif II: "LE POINT DU FLE. IMPÉRATIF Exercice 1 Exercice 2 Comment faire une pizza? Exercice 3. Chanson Dis-moi que l'amour... Marc ..."

lundi 2 mai 2011

Aux armes citoyennes!


C'est Zazie qui chante:

A ceux qui pensent
Qu'Eve est seulement
Une moitié d'Adam
A ceux qui disent
Qu'elle est la mère
De tous les vices
A ceux qui se permettent
D'être le seul maître
Après Dieu
A ceux qui rient
A celles qui pleurent

A ceux qui vont
Libres comme l'air
A celles qui se terrent
A ceux qui ont
Le droit de dire
Elles, de se taire
A ceux qui prennent la vie
De celles qui donnent la vie
A ceux qui rient
De celles qui pleurent

Aux armes, citoyennes
Nos armes seront
Les larmes qui nous viennent
Des crimes sans nom
Aux hommes qui nous aiment
Ensemble, marchons
Et au Diable les autres

A celles qu'on opprime
Pour avoir commis le crime
D'aimer
A celles qu'on supprime
Pour un peu de peau
Dévoilée
A celles qu'on assassine
Pour avoir tenté de leur résister
A nous, mes frères
Qui laissons faire

Aux armes, citoyennes
Nos armes seront
Les larmes qui nous viennent
Des victimes sans nom
Aux hommes qui nous aiment
Ensemble, marchons
Et au Diable les autres
A nous, mes frères
Qui laissons faire

Aux armes, citoyennes
Aux armes, versons
Les larmes qui nous viennent
Au feu des canons
Aux hommes que revienne
Un peu de raison
Et au Diable les autres

Aux armes, citoyennes
Nos larmes seront
Le forces qui nous tiennent
Ensemble, marchons
Puisque l'horreur est humaine
Sur elle versons
Nos larmes en pardon



Aux armes... allez l'OM!

Melissmel: Aux armes

       
Parole "Aux armes". Melissmell

C’est la lutte finale
Un combat d’initiés
Sont les perdants qui gagnent
Nos dames « émancipées »
Les médias sous le rois
Mon peuple articulé
D’un pantin au long bras
Faut pas venir pleurer…
Allons enfants de la patrie
Le jour de gloire est terminé
Entre nous deux, la tyrannie
Sous l’étendard, sang est levé
Entendez vous dans nos campagne,
Mugir nos pauvres, de faim de froid?
Qu’ils viennent jusque dans vos bras,
Pleurer dans nos ville, nos sarcasmes
Aux armes aux armes
Et cætera
Que veut cette horde de militaires
De traîtres et de rois conjurés?
Pour qu’ils nous prennent, quand ils nous traitent
De cons, de braves, de pauvres français!
Quoi? Ces cohortes étrangères
Feraient la lois dans nos foyer?
Quoi? Nos flics, soldats, mercenaires,
Alors qu’on est tous étrangers !
Aux armes aux armes
Et cætera
L’État comprime et la loi triche
L’impôt se rie des malheureux
Nul devoir ne s’impose aux riches
Le droit du pauvre est un mot creux
Des preuves qui se ramassent à la pelle
L’égalité n’existe pas
Pas de droits sans devoirs dit-elle
Égaux à la naissance parfois…
Liberté lie bêtes et chérit
Ceux qu’on la tune, n’ont que l’odeur
Amour sacré de la patrie
Et la fraternité se meurt.
Aux armes, aux armes!
Et cætera

Aux armes, aux armes!
Et cætera


Faites entrer l'accusé!

Serge Gainsbourg: "Aux armes et caetera"


Aux armes et caetera

Amour sacré de la patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté liberté chérie
Combats avec tes défenseurs

Aux armes et caetera

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus

Aux armes et caetera


- Le manuscrit de Rouget de Lisle (où « Aux armes… et cætera » y est calligraphié au niveau des refrains.)
-  La Marseillaise, un plagiat?

dimanche 1 mai 2011

Les cornichons, une chanson de Nino Ferrer




Aujourd'hui on va travailler avec une chanson de l'année 1969, de Nino Ferrer: "Les cornichons"

On est parti, samedi, dans une grosse voiture,
Faire tous ensemble un grand pique-nique dans la nature,
En emportant des paniers, des bouteilles, des paquets,
Et la radio !

Des cornichons
De la moutarde
Du pain, du beurre
Des p'tits oignons
Des confitures
Et des œufs durs
Des cornichons

Du corned-beef
Et des biscottes
Des macarons
Un tire-bouchons
Des petits-beurre
Et de la bière
Des cornichons

On n'avait rien oublié, c'est maman qui a tout fait
Elle avait travaillé trois jours sans s'arrêter
Pour préparer les paniers, les bouteilles, les paquets
Et la radio !

Le poulet froid
La mayonnaise
Le chocolat
Les champignons
Les ouvre-boîtes
Et les tomates
Les cornichons

Mais quand on est arrivé, on a trouvé la pluie
C'qu'on avait oublié, c'était les parapluies
On a ramené les paniers, les bouteilles, les paquets
Et la radio !

On est rentré
Manger à la maison
Le fromage et les boîtes
Les confitures et les cornichons
La moutarde et le beurre
La mayonnaise et les cornichons
Le poulet, les biscottes
Les œufs durs et puis les cornichons

À nos amours